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29/04/2010

Merci CHAVATTE, MERCI LOTTIN

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Comme toujours, ce billet sera court !

Pourquoi s’intéresser au passé de notre région ?

Je vais prendre notre actualité désolante en exemple…

 Ce n’est pas la joie !

Si l’histoire de la région vous intéresse, je vous conseille un livre de monsieur ALAIN LOTTIN. Voici le titre

   CHAVATTE, OUVRIER LILLOIS collection Flammarion SCIENCE

    Un contemporain de Louis XIV.

Historiquement CHAVATTE se place juste avant brûle-maison, ce livre d’études a été écrit par un éminent historien  qui nous raconte les misères de nos ancêtres… L’ouvrage n’est pas d’abord facile, je vous le précise, mais il est passionnant.

Il existe une montagne de livres provenant de chercheurs extraordinaires qui ont fouillé chaque coins de notre histoire régionale.

Le conteur traditionnel, lui, permet d’aborder l’histoire par la petite histoire, chaque rue, ville et village découvrent une part de leur secret.

On se laisse emmener par le conteur dans un véritable voyage dans le temps.

Nous croisons même parfois nos ancêtres directs.

Notre quotidien retrouve un certain sens, celui du merveilleux.

Et, pour revenir à l’actualité, nos ancêtres ont traversé tant d’épreuves et….

Nous sommes là.

Donc, courage mes amis !

DIN CH’NORD, ON’ A VU DOT !

ET IN INRVERA DOT INCOR !

Le bombardement de Lille est un exemple ! 

27/04/2010

Parlez-vous le DARU ?

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Parlez-vous  le DARU ?

 

 

 

On connait le CHTI qui comme chacun sait est du picard, langue d’oil par opposition aux langues d’oc.

Notre brûle-maison est un des premiers à transcrire en VRAY PATOY DE LILLE.

Si vous lisez les ouvrages sérieux sur le sujet, on le site à presque toutes les pages…

Or, le patois de Lille, dans le quartier de Saint Sauveur, véritable âme de la cité jusqu’à sa transformation c’était le DARU.

La mode au XVIII éme siècle fût de parler » le Poissard », un argot venant de Paris, utilisé par les marchandes de poissons… Le mot évoquant la poix, le verbe poisser, bref quelque chose qui colle… Ce n’est absolument pas le picard.

Quant au mot mystérieux : le DARU, il nous vient de  Monsieur FERNAND CARTON. C’était le patois de Saint Sauveur…

C’est tout !  (Je sais, on me rétorquera : c’est un peux court jeune homme !!!).

Si vous connaissez des choses là-dessus !!!

Imaginez la scène, en arrivant dans un camping quelconque …

Ah : v’là des chtis ! Attention, salut  B., il va nous parler en chti…

-         Mais pas du tout mon brave, nous nous exprimons en Daru lillois authentique du XVIII eme,  vos informations date un peu !!!

-         Oh ! la classe !!!  ou encore quel prétentieu chui la alorss !!!

Bien entendue, je plaisante ! quoique, quoique, comme dirait DEVOS !).

Mais cette découverte me semble mériter d’être partagée. Si mince soit elle.

 Quand au mot CHTI, il suffit de relire le livre de DORGELES, LES CROIX DE BOIS pour faire la connaissance

de Broucke le chti avec ses bandes molletières vertes et ses yeux d’enfants.

 Il est connu que le mot Chti nous vient directement de la 1 er guerre mondiale.

 Il n’y a pas à ma connaissance une seule trace de cette appellation incontrôlée chez Brûle-maison.

La photo illustre le mot « Chti » et l’uniforme pour illustrer ce billet.

Le mot DARU aura peut être plus de succès ???.

Relançons le, il date au minimum de l’époque de Louis XIV !!! Nous avons une histoire avant notre rattachement à la France !

21/04/2010

BRULE-MAISON EST IL UN ALLUME ?

Le samedi 1 er mai 2010 à 10 h 30 Espace des Acacias  Place Hentgès à Hellemmes.

Je recevrai le diplôme d’honneur du travail (je travaille depuis 40 ans).

Aussi, pour le plaisir de beaucoup (sinon, tant pis pour eux) et du mien.

J’irai en costume de Brûle-Maison.

Ce sera l’occasion de boire un coup avec les amis !

N’hésitez pas à venir me voir. Ce sera sûrement rigolo, on pourra discuter à l’apéro.

Ce sera peut-être l’occasion de déclencher la magie de l’improvisation… Qui sait ?

  

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     Mon cri de guerre c’est : Brûle-Maison Semper vivat !

 

      C'est-à-dire Brûle-maison toujours vivant !